L’Association d’Églises Baptistes-Évangéliques au Québec (AEBEQ) s’oppose au jugement de la Cour suprême qui approuve l’aide à mourir en fin de vie. L’AEBEQ croit que l’État doit d’abord améliorer l’accessibilité à des soins palliatifs de qualité avant de permettre à des gens de réclamer la mort. Michel Habib, directeur pastoral de l’AEBEQ, ne cache pas sa déception en disant ceci: «Nous sommes profondément déçus de la décision de la Cour Suprême. Nous craignons qu’un vent de découragement suive cette annonce. Effectivement, cette décision affectera toutes personnes vulnérables où la détresse les fait contempler le suicide.» L’AEBEQ aurait souhaité que la Cour Suprême demande à l’État de mettre sur pied un programme de congés pour les aidants naturels. Ce programme aurait permis de libérer des gens proches des malades pour leur assurer une présence et un soutien psychologique lors de leurs derniers jours. C’est pourquoi l’AEBEQ vit un moment de déception et espère que le gouvernement aura recours à la clause dérogatoire pour relancer le débat. Pour sa part, l’AEBEQ s’engage à repenser comment être davantage une source de réconfort envers les malades en fin de vie.