Le gouvernement fédéral veut abolir la protection légale dont jouissent les ministres du culte dans l’exercice de leurs fonctions. Jusqu’à ce jour, empêcher un membre du clergé d’exercer ses fonctions publiques par la force ou l’intimidation est condamné par le code criminel. L’Association d’Églises Baptistes-Évangéliques au Québec (AEBEQ) se demande pourquoi le gouvernement se permet-il de modifier le code criminel sans avoir le consentement des gens concernés? Les protections inclues dans l’article 176 du code criminel démontrent le rôle important que jouent les regroupements religieux dans la société civile. Enlever ce droit est une offense à un grand nombre d’individus et de regroupements qui militent en faveur d’une meilleure qualité de vie. L’AEBEQ est attristée par l’attitude du gouvernement. Elle aurait souhaité que le code criminel puisse protéger les gens qui prônent la paix et particulièrement ceux qui font la promotion d’une bonne nouvelle.