Je me souviens
Chers amis du Québec,
Si vous observez attentivement l’hôtel du Parlement du Québec, vous trouverez cette inscription gravée dans la pierre : « Je me souviens ». Nous ne savons pas avec certitude pourquoi Eugène-Étienne, commissaire adjoint des terres de la couronne, a fait graver cette devise en 1883, que nous retrouvons aujourd’hui sur nos plaques d’immatriculation. Il est difficile de ne pas l’associer à l’histoire. Ne jamais oublier d’où nous venons. Ne jamais oublier ce que nos ancêtres ont fait et construit. Ne jamais oublier des moments tristes ou joyeux. C’est dans cet esprit que Dieu a établi plusieurs fêtes commémoratives. C’est pourquoi j’aime écrire des lettres de nouvelles afin de ne pas oublier ce que Dieu a fait et ne pas oublier tout le bien que vous me faites en priant pour moi et pour les gigantesques défis qui sont devant moi.
Mon équipe est actuellement très excitée de préparer la célébration des cinquante ans d’existence de l’AEBEQ et de SEMBEQ. Nous avons déjà vendu plus de huit cents billets. Nous serons réunis en grande famille pour célébrer la fidélité de Dieu et tourner nos regards vers l’avenir, priant que Dieu accomplisse au-delà de tout ce que nous pensons ou demandons. Nous serons heureux de présenter notre prochaine vision quinquennale, sur laquelle nous travaillons depuis plus d’un an.
Notre prochaine vision sera principalement orientée sur les besoins de la jeunesse. Depuis quelques années, nous constatons qu’il y a un grand vide dans nos Églises laissé par l’exode des jeunes âgés de vingt à quarante ans. Les deuxième et troisième générations représentent toujours un grand défi. Nous ne sommes pas surpris d’avoir si peu de candidats de cette tranche d’âge pour remplacer les ouvriers qui commencent à prendre leur retraite. Notre décision de démarrer l’Académie Mouvement Jeunesse, il y a quelques années, n’est pas étrangère à cette réalité. Nous sommes très encouragés par les résultats. C’est fantastique et bénissant de côtoyer les étudiants qui viennent à notre bureau de Montréal aux deux semaines.
Je suis toujours président du Réseau Évangélique du Québec et membre de la table interreligieuse du Québec. Avec le REQ, nous travaillons présentement à préparer une conférence provinciale sur la liberté religieuse. À la table interreligieuse, nous cherchons à sensibiliser le gouvernement du Québec à l’importance des pratiques religieuses comme bénéfice pour notre société. Ces deux tâches sont importantes pour l’avenir de nos Églises et notre liberté de religion.
En janvier, cela fera sept ans que j’ai pris la charge de directeur général de l’AEBEQ. J’ai demandé à mon conseil d’administration de commencer la recherche d’un nouveau directeur. Je resterai à mon poste tant qu’ils n’auront pas trouvé mon remplaçant. Priez pour leurs démarches, car les candidats ne se bousculent pas pour accepter cette tâche.
Je vous invite aussi à prier pour les revenus financiers de notre association. L’hiver dernier, Ruth et Arnold Heron sont entrés à la maison avec notre bien-aimé Sauveur et Seigneur. Ils ont toujours été de fervents supporteurs de l’œuvre au Québec. Notre soutien financier est encore incertain pour l’avenir. Ma prière est que le Québec devienne de plus en plus autonome financièrement. Nos frères et sœurs du Canada ont toujours été fidèles pour nous soutenir. J’ai toutefois confiance que peu importe sa provenance, le secours vient toujours de notre Dieu.
Nouvelles personnelles
Denise et moi sommes reconnaissants pour les nombreuses bénédictions que Dieu déverse sur notre famille. La santé de Denise prend un peu de mieux. Notre petit Caleb est toujours stable. Chacune des familles de nos enfants rencontre ses propres défis, mais Jésus est fidèle. J’aime me rappeler que nous ne sommes plus dans le deuxième chapitre de Genèse, où tout était parfait, mais après la chute. La bonne nouvelle est que Jésus est venu apporter le pardon de nos péchés, la guérison de nos cœurs, la grâce débordante, la puissance de régénération et l’espérance d’un monde nouveau. Voilà le message de Noël, voilà le message de l’Évangile.
J’espère vous rencontrer lors de notre célébration du cinquantième anniversaire. N’attendez pas, achetez vos billets. Je profite de l’occasion pour vous souhaiter le plus merveilleux Noël avec Jésus et votre famille.
Votre serviteur et frère bien-aimé,
Louis Bourque
Directeur général
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